et paf !
ce n’est pas
l’angoisse de la feuille blanche
ce n’est pas
un mal métaphysique
voire un métal qui fait si mal
une passagère envie de crever
ce n’est pas que je sois vide
outre dégonflée
sans plus de sève, sans un kopeck
l’imagination en berne
fantôme de mon enfance
borne du passé
des mots mal calibrés
c’est juste que
que je dis adieu
au héros que j’étais
pour mieux
jouir
du monde que je respire