tout doucement sûrement
s’effritent les murs de chaux mêlée
au cœur du tube de lumière
lézards de rayons d’anti-matière
petits cailloux qui roulent à mes pieds
les parois s’effondrent tranquillement
deviennent transparentes
de cette transparence irréelle
qui colle à l’image de la télé
mais moi j’ai rien demandé
je me mouvais à l’intérieur du cube
trajectoire désordonnée
ma tête donnant dans les limites rigides du monde
s’éclatant en autant de gouttes d’ADN
bientôt je pourrai traverser
tout doucement je sombre dans l’infinité
sûrement je m’enferme dans l’ouverture
fou ! fier !
je résiste et me laisse emporter