après la bataille

souffle de vent léger sur ma jambe paralysée

une fenêtre est restée ouverte, bouche bée devant tant de,

emporte nos parfums mêlés au loin, certainement salés

souvenir de soufre d’une déflagration cosmique

j’aspire une goulée aussi lentement qu’une inhalation

l’air s’insinue dans les tourbillons de mes poumons

tombe comme une chape de plomb sur mes membres écartés encore frémissants

en croix je gis dans les draps trempés

ta tête au creux de mon torse

sur la poitrine dans le panier de chair qui t’attendait

depuis si longtemps

Taggé .Mettre en favori le Permaliens.

A propos Marc Mahé Pestka

Ecrivain, game designer, explorateur de littérature interactive depuis quelques décennies, déjà.

Les commentaires sont fermés.