Les saignées du ciel
Pleurent des plaies sensuelles
Emportant l’étrange araignée
Tapie dans les soubresauts du dé
Exsangue, gangréné, le cœur
Tangue sous les coups de l’heur
Dont la charge se repaît d’anxiété
Et mange goulûment la félicité
Augures d’égout ou de grave
Paradis, le hasard génial brave
La route toute tracée
Dans l’abandon s’ouvre la voie lactée