à la mine

ils avaient tous des chaînes

ils avançaient

le pas traînant et plein de haine

vers leur sombre destinée

Des esclaves, des millions milliards d’esclaves

avançaient dans la plaine

Leur sang charriait des flots de lave

leurs yeux morts tués par la peine

un voyage commencé dans la souffrance

qui ne s’achèverait jamais

Un clan en errance

bétail asservi en acier

60% humain et 40% machine

intestins puants dans des boîtes brûlantes

des déchets se rendant à la mine

travailleurs sans âme avalés par des bouches béantes

les fils du prolétariat rampaient encore sous le joug

des Barons Serpents depuis l’Atlantide devenus fous

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A propos Marc Mahé Pestka

Ecrivain, game designer, explorateur de littérature interactive depuis quelques décennies, déjà.

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