ils avaient tous des chaînes
ils avançaient
le pas traînant et plein de haine
vers leur sombre destinée
Des esclaves, des millions milliards d’esclaves
avançaient dans la plaine
Leur sang charriait des flots de lave
leurs yeux morts tués par la peine
un voyage commencé dans la souffrance
qui ne s’achèverait jamais
Un clan en errance
bétail asservi en acier
60% humain et 40% machine
intestins puants dans des boîtes brûlantes
des déchets se rendant à la mine
travailleurs sans âme avalés par des bouches béantes
les fils du prolétariat rampaient encore sous le joug
des Barons Serpents depuis l’Atlantide devenus fous