Soudainement l’amas du métro
Se mue en mollusques luminescents
Nuée
Me regardant sans meli de mots.
En silence leurs branchies s’ouvrent
Sur des myriades de dents.
Agressé agrippé à ma barre
J’improvise une danse
Le groupe s’arrête.
Tétanisé
Par l’érotique
De l’incongru charmant les égrégores intrus.
Les formes goulues se disloquent, paniquent
Mais le moment magique se meurt, je le sens.
Matière et lumière reprennent leurs habits normaux.
Bientôt j’arrêterai d’enlacer l’axe
Sur lequel je montais, descendais, messager
Amer déjà de retrouver
L’étroit monde des égos.