la peur au ventre
électricité dure en spirale
sous ma cuirasse pectorale
je martèle la terreur
m’enserrant les neurones
créer du rire, du risible, de la joie
là où il n’y en a pas
les tours s’écroulent
comme des chiens la foule
la terre une prison de verre
sous la serre desséchés les vers
nous vivrons plus longtemps
le sang des riches c’est l’argent
violence, réponse comme une évidence
terreur, ma renaissance
la roue du temps s’accélère
comme mon pouls
c’est la guerre
robot décérébré
j’aperçois les fours
du futur
mieux vaut s’marrer
griller ses dernières résistances
s’étourdir dans la neurodanse
mes pas pressés
d’en finir avec la folie meurtrière
deviennent une prière vivante
au dieu néant, destruction imminente
mes fils de fers déchirent l’air
scandent par saccades tranchantes
la mort promise aux fientes
corps accouchés par l’esprit
surhumains maudits