évadé du panier
le piment avait sauté les yeux fermés
pour finir par s’écraser
tel le guano kamikaze de l’asile échappé
sur le trottoir inondé
de soleil
s’offrait à lui les pores de la liberté
s’ouvraient les portes vertes de sa peau
une nouvelle vie pleine de merveilles
respirer loin des amas de légumes emprisonnés
échapper à un destin trop huilé
il se rêvait doré libre et beau
alors je l’ai piétiné