en miroir
le temps s’arrête
sur des chiffres jumeaux
il est l’heure
mais de quoi ?
mourir
changer d’état ?
redevenir l’intuition originelle
la lancée initiale pervertie ?
destin héroïque
comme dans les livres
grandeur, idéal et tragédie
car le bonheur aurait un prix
mal élevé
des histoires mythiques qui
ne peuvent arriver
à cet être banal que tu incarnes
que forcément tu es
l’heure du bilan
a résonné
zéro zéro tellement usité
onze onze mon préféré
finalement tu ne fais que ça
enfiler des rimes, des rythmes
des mots simplets
ta banale prose
tout individu que tu es
tout surhomme que tu ne seras jamais
il faudra bien conclure
cette prosodie
par une certitude
par une conclusion
un défi
car ce n’est que l’intention
que tu juges
jamais plus que l’inquiétude
d’un voyou sur le point
de se jouer un film de catégorie B