la musique évoque la douceur
d’une matinée dans les feuilles
vertes et brûlantes d’un pays tropical jaune et rouge
les sourires se multiplient comme des miettes qui s’effritent
les discussions roulent sur l’écume des tambours
la paix et la sérénité suintent des peaux dénudées
je devrais être heureux
pourtant le manque m’abrutit
de tout repos, incomplet j’erre sur le fil
du quotidien enveloppé de chaleur, desséché à l’intérieur
car sans vous
sans vos vies à me vouer
sans la contemplation joyeuse de vos évolutions
je vivote sans m’élever
J’aime !