au loin une prison
oxyde l’horizon
rougeoyant le jour meurt
sans un bruit
au-dessus des signes d’agonie
sens-tu battre ton cœur asservi
sous l’épaisse couche dermique durcie ?
je te tiens la main
nos trodes détruits
déconnecté débile
je souris enfin
aussi près de l’innocence
qu’une matrice
immunisée