amour spectral
l’ombre d’une passion
marche sans faire crisser
le gravier de la promenade
pénitentiaire
habillé de fantasmes légers
le spectre se délite
dans la journée
murmure sépia
en toile de fond
des conversations
alliance corrodée
extases et promesses
aux relents
de cauchemar
l’ectoplasme
se place aux abords
de la chapelle abandonnée
avant d’investir
vulgairement
comme une digitale
imposition
la raison
le spectre restera alors
assis au chevet
du cœur fatigué
vilaine veilleuse
à la voix
chevrotante
psalmodiant
des insanités