Je me suis fendu d’une page en avril 24, quand Le rictus du vieux singe est sorti, mais la dernière fois que j’ai vraiment donné des nouvelles, c’était le 28/06/23, où j’annonçais que je travaillais sur un projet de jeu vidéo. Que s’est-il passé en un an et demi ?
Évidemment, tonnasses de moments et d’émotions, de la musique, beaucoup de soleil, au point que la sécheresse sévissait (ça fout les boules quand l’eau devient limitée ─ pressez les climatosceptiques pour désaltérer les autres, façon Fremen), notamment sur la production de textes.
À ceci près que je n’arrive vraiment pas à ne rien écrire. Je continue donc à pondre des affrorismes de ci de là, et j’ai mis en place en mai 24 une liste de diffusion sur Whatsapp. Ils appellent ça une communauté. Bon, y a donc une super commu whatsapp qui balance de la pzie environ deux fois par semaine avec pas loin de cinq mois d’exclu, lien sur le côté. Et ici aussi, d’ailleurs.
Afin de nourrir la 2MPsphère, je vais dorénavant publier sur le site les meilleurs textes de la liste. Ça a commencé royalement le 6 janvier, il a eu ensuite trois textes par semaines les lundi mercredi et vendredi à 20:25, pour rattraper, avant de passer en mars, je pense, à mardi et vendredi.
À m’ment donné, sortira enfin au cours de l’année 2025 ─ enfin une résolution très smart, donc susceptible d’être atteinte ─, après une gestation de sept mois ans, un quatre mains en collaboration avec Selenacht. C’est écrit sur l’écran, on est commis maintenant.
Le projet qui me requérait voit aussi le jour : Candy Solitaire Saga. Me reste à dédier une page à ce nouveau jeu, pour donner un peu de contexte à ce que représente cette sortie (spoiler : une certaine fierté de l’artisan ayant bien fait son boulot). J’ai donné le max à cette oeuvre pendant un an et demi, au détriment de la littérature, hormis quelques exceptions dont il a été question, sciemment, parce que j’avais envie, je crois, de poser un nouveau jalon dans la liste des jeux sur lesquels j’ai travaillé, de marquer l’aboutissement d’une maîtrise des règles mercado-ludiques, de signer le chef d’œuvre d’un compagnon de trente ans des jeux en général et dix ans de casual games. Rien que ça.
Effectivement, j’ai beaucoup donné à Candy Solitaire (pour les intimes), je continue encore, car nous passons de la production aux opérations, et j’ai encore pas mal de systèmes à finaliser, de processus à optimiser, de niveaux à créer. Toutefois, la grande balance cosmique se doit d’être à l’équilibre, yin et yang doivent trouver leur stase, Jean et Jacques doivent se partager leurs fringues en égaux : je vais reprendre prochainement une période sabbatique, quelques mois dédiés à l’écriture. Et pour ça : youpi !
Pouce en l’air si toi aussi ça te met la patate !
Ah ! et pis, j’ai un nouveau tatouage.