mon corps me dit
mon corps
des rumeurs de tête de mort
il s’invente des terminaisons inédites
découverte de tendons inattendus
il s’englue de cris de guerre inintelligibles
poussé par un cadre détraqué dans un karaoké
mielleux venimeux suçant les cellules porteuses de longévité
mon corps ce serpent
me soûle
et à mon âge
on aime pas se faire emmerder