scandons, scandons, il en restera quelque chose
refrain, mélopée, la cadence du destin
à coups de phrases nous décodons les osmoses
rythme d’airain, nous chantons en alexandrins
car il faut bien avancer visser les voies sûres
surtout ne pas s’écarter des côtes tartares
si bien balisées que le vent y crie murmure
au-delà la mer se meurt sans lumière phare
alors oui clamons, clamons, les mots sont moroses
sans le rythme ternaire les voilà mal mis
mauvais pieds mêlés à l’écume du tapis
chaos qui s’écroule la beauté n’est plus close
alors pour revenir heureusement à la recette
la parole perdure, swingue en trois, cinq, sept