t’écraser de mon dédain
t’envoyer loin, loin, loin
de ma vie qui ne peut te supporter
finalement, non, je me sens mieux qu’en t’es en purée
aussi vil, aussi petit
que ton moi appauvri
n’espère rien de moi
je te hais
et c’est déjà beaucoup demander
de mon égoïste désarroi
car je crois bien
que tu n’existes pas
à part pour ta conscience concise de mesquin
qui te fait croire que t’es un roi