sans fin je plonge dans ton monde
onde de choc qui ne cesse de serpenter
en dessous au-dessus sur le côté
tourneboulé enchanté je m’immerge dans la ronde
accroche des doigts les pointes de tes seins
comme une bouée à la mer ; une certitude
ton ventre rond et chaud, îlot tendre et non plus rude
je pilote mon corps aussi furieusement qu’un aventurier sans lendemain
autre que celui de me réveiller légèrement hébété
toujours dans tes bras, éternel recommencement
douillet, condition à respecter exactement
dans la gangue de tes bras je me noie et me noierai
sans fin, oh non on est bien trop en avance
sans fin, ton sexe et le mien qui se marient
tout est lié, caducée autour de l’arbre de vie, jeu du corps et de l’esprit
transe sans danse, aujourd’hui encore tout recommence