Encore la mort

J’avais vu la mort me dire

Bonjour je ne fais que passer

Deux fois simplement m’effleurer

Me laissant un souvenir d’avenir.

Je ne l’oubliais pas en ce soir

Calme, dévot et reposé

Une vague d’amour prête à exploser

Et pourtant refoulée. Je restais dans le noir

Secoué de pleurs

Silencieux si fort je me demandais

Pourquoi ne peut-on se faire la paix

Entre soi, entre amis, entre losers ?

Pourquoi confiner le nénuphar

Dans les sombres extrémités

Dans les torrents asséchés ?

Alors je hurlai j’en ai marre.

Je fais le pari de la vie, la fin arrive sans prévenir.

Dans le marécage mon pas restera affirmé, affermi

Et je susurrerai à la ronde j’ai envie, j’ai envie

J’irai vomir, vagir, gémir, et jouer et jouir.

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A propos Marc Mahé Pestka

Ecrivain, game designer, explorateur de littérature interactive depuis quelques décennies, déjà.

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